1 novembre 2008
Je suis le peuple sans visage
J'avais 5 ou 6 ans lors des faits et mes parents m'avaient alors offert un vélo. Ce dont je me souviens c'est que j'y passait le plus clair de mon temps à circuler sur les dalles de béton disposés devant le tas de pierre qu'on appelait maison. Lorsque la soif me prenait alors à la gorge, j'abondonnais mon très cher véhicule pour penetrer à travers le couloir poussiéreux et m'enfoncer dans une pièce dont la peinture turquoise s'écaillait sur le carellage impur. J'y percevais mon visage creusé par l'immense felure du miroir... Les premiers souvenirs de ce taudis remontent en moi...
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